samedi 14 février 2009

Réalisations d'Avega

Population concernée: les veuves et les orphelins du génocide en général

1    Prise en charge de veuves atteintes du sida (violées pendant le génocide pour la plupart): cette prise en charge a débuté dans l’après-génocide d’abord par un encadrement médico-psychologique, puis par la mise à disposition des médicaments. A l’heure actuelle, elles bénéficient d’un programme national de traitement des malades infectés par le VIH en général. 

2        Aide au logement 

3        Aide à l’éducation des orphelins 

4        Renforcement de leurs capacités en vue d’une autonomie financière (appui aux petits projets générateurs de revenus) 

5        Formation de membres à la gestion du traumatisme. Actuellement 60 femmes d’Avega ont déjà bénéficié de cette formation qui leur permet d’accueillir et d’écouter  certains cas dans leurs régions respectives. Les cas les plus graves sont répertoriés et orientés vers des centres spécialisés. 

6        Mettre à la disposition des membres, un juriste qui accueille les plaintes et les oriente vers les juridictions appropriées. Ceci est d’une importance capitale, car elles sont les témoins de leur tragique histoire et leurs dépositions durant les procès sont très consistantes. Les plaintes peuvent également être d’ordre sécuritaire, car ces femmes - comme la plupart des rescapés du génocide qui témoignent publiquement lors des procès - sont mises en danger. En effet, il arrive régulièrement qu’après avoir témoigné ces femmes soient intimidées, attaquées physiquement à coups de machettes. Des rescapés ont ainsi été sauvagement massacrés dans la région de Gikongoro, Cyangugu, Butare, Kibuye ou de Kigali par les bourreaux qui vivent non loin d’eux. Le juriste d’Avega aide les victimes à organiser une défense autant que cela se peut (à défaut d’une protection que l’Etat rwandais est en devoir de leur assurer.) 

7        Avega, par son programme d’Information suit régulièrement les travaux des juridictions 'gacaca' ce qui permet de constater les défaillances et de les dénoncer, d’encourager les membres à témoigner lors des procès. Par son audience et son efficacité, elle est à même de recenser les autres problèmes que rencontrent les membres et les rescapés en général afin de les soumettre aux institutions concernées.

 

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